Chaque texte poétique est né pour une sculpture et ne peut se passer d’elle.
Il habille son image d’une robe de mots, à la fois interprétation, accompagnement et autre création, qui lui restent parallèles; parfois explicitation, jamais explication.
L’image présente, les mots désignent, à chacun de reconstruire le sens !
L’interprétation est la mienne, maintenant celle du spectateur toujours renouvelé et presque comme un autre, d’un objet dont la création remonte de quelques semaines à plusieurs dizaines d’années.
Le temps, aussitôt, fait son jeu de la mémoire, des sensations et des idées.
Chaque nouveau regard recrée, jamais tout à fait à l’identique, la réalité et l’acception de cette œuvre achevée, que l’on voulait croire stable, figée même !
L’idée, elle, comme un ballet de papillons que l’écriture ne peut, au mieux (ou au pire), que tenter d’épingler, poursuit son vol !
… D’autres poèmes ont suivi.