On ne sait s’il dort au milieu des pierres
Ou si de sa tête en sont la matière.
Des courbes déliées courent y mourir
Ou s’en échappent, on ne saurait le dire.
Illusion parfaite, il va s’éveiller,
Peut-être même va-t-il s’animer.
N’est-il, au contraire, déjà vaincu
Par l’étincelle du moment vécu ?
Ce n’est rien d’autre que spéculations.
Lorsque s’alignent les constellations,
Dans le mouvement continu des choses,
C’est un instant fugitif, une pause.
A la fin de rien était le chaos,
A la fin de tout sera le chaos.
Le tout et le rien ne sont que des mots;
Séparant les deux, un instant,…un mot.
2016
Terre cuite, gomme laque pigments graphite, feuille d’or.
Panneau de bois et bois peints, sable.
h : 77 cm
l : 130 cm
p : 18 cm