La nostalgie vient, cajoleuse,
Vanesse à la teinte soyeuse,
Frôler la mémoire blessée,
Raviver la peine passée.
Partie à jamais, éternelle,
D’Elle il ne reste donc plus qu’ailes,
Battements d’un reflet qui luit
Au profond de sa nuit, à lui.
Dans le bleu, ciel imaginaire,
D’un autre monde, d’autres airs
Ce papillon est, qui l’affole ,
De l’amour éperdu le vol.
En guetter le moindre caprice
Est son ineffable délice.
Il devient aujourd’hui fou d’aile
Comme hier il était fou d’elle.