Enveloppée, de peur qu’on ne la touche,
De feuilles portant des lignes griffées
Que Chopin a de notes paraphé,
Du clavier seul elle acceptait les touches.
Venue, flamboyante et pure en son art,
Basson et piano, le son dans la peau,
De la flûte, alto, violon et guitare,
Faisant bientôt ses instruments nouveaux.
Mais si de tout cela sa tête est pleine,
Elle n’est pas ici, la corde sensible
Qui joue, en suivant les joies et les peines,
Frissonnante d’émotions indicibles.
Tendue elle est sur une âme bien droite,
Forte et fragile, transmet à qui aime,
Sa vibration d’harmoniques extrêmes.
Et je vois, qu’intérieur, son chant miroite.
C’est à sa pulsation que bat mon cœur,
Sur son rythme aussi danse mon bonheur.
Sonnant en moi comme nulle autre telle,
Simplement, la musique d’ Isabelle.